A la découverte d\'Essaouira

A la découverte d\'Essaouira

LE MAROC


PRESENTATION DU MAROC

1) Situation                                                                       
2) Population
3) Climat
4) Villes principales


 

                                                                                                 

1) Situation

 

a) Présentation générale

Le Maroc est situé à la pointe nord-ouest du continent africain. D'une superficie de 458.700 km² (710.000 km² en incluant le Sahara occidental), il est bordé à l'ouest par l'océan Atlantique (2934 km de côtes), au nord par la Méditerranée (512 km de côtes) et n'est séparé de l'Espagne que par les 14 km du détroit de Gibraltar. Il a des frontières terrestres communes avec l'Algérie (1350 km) à l'est, la Mauritanie (650 km) au sud. Héritées de la colonisation espagnole d'une partie du pays, les enclaves de Ceuta et de Melilla sont situées sur le littoral méditerranéen.

On distingue trois groupes de régions :

- deux chaînes montagneuses : au nord, une chaîne peu élevée, le Rif, borde le rivage méditerranéen. Un couloir montagneux, la trouée de Taza, le sépare d'une autre chaîne, l'Atlas, qui s'étire du nord-est au sud-ouest. Plus au sud, le mont Toubkal est le point culminant de l'Atlas à 4165 m, s'étend jusqu'à l'Atlantique et se raccorde à l'Anti-Atlas par le massif du Djebel Siroua ;

- les plaines (du Haouz et du Tadla) et les plateaux (de la Meseta) constituent le Maroc atlantique ;

- les plateaux arides à l'Est.

Les principaux cours d'eaux se déversant dans l'Atlantique sont le Sebou et l'Oum er Rébia. Seule la Moulouya se jette dans la Méditerranée. Tous connaissent un régime de crue qui les rend non navigables, mais ils sont utilisés pour l'irrigation.

La forêt domine dans les régions montagneuses (chênes verts, chênes lièges, conifères), mais soumise à des coupes intensives, aux incendies et à l'érosion des sols, elle ne représente plus que 12% du territoire. Les plaines sont cultivées, ailleurs le maquis domine.

                            

b) Liaisons avec la France

2500 km séparent Paris de Rabat.

Deux compagnies aériennes régulières (Air France et Royal Air Maroc) opèrent des vols quotidiens entre la France et le Maroc il y a aussi de nombreuses compagnies Charter qui assurent des liaisons hebdomadaires entres différentes villes. Lyon-Rabat (durée : 2h00), Lyon-Casablanca (durée : 2h20), Lyon-Marrakech (durée : 3h00). Il existe également des liaisons entre les autres villes françaises et les grandes villes marocaines (vols directs ou avec escales).

Par la route, il faut compter un peu plus de 24h00 heures en passant par l'Espagne et en traversant le Détroit de Gibraltar.

Par bateau : les compagnies maritimes assurent un service régulier par paquebot-ferry entre Tanger et Sète ; entre Nador et Sète. La durée du voyage est de 36 heures.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

 

2) Population

 

La population marocaine est composée principalement de Berbères (les plus anciens habitants connus dans le pays) et d'Arabes, ces derniers arrivés au VIIème siècle et surtout aux XIIIème et XVème siècles. Les Berbères se trouvent plutôt dans les zones montagneuses et rurales, les Arabes sont majoritaires dans les zones urbaines.

Aux Arabes et aux Berbères, il y a lieu d'ajouter les apports reçus d'Afrique noire qui ont, dans le sud, métissé une partie de la population ; ils prédominent même dans les oasis en lisière du Sahara (population "harratine"). Les autres populations sont les juifs originaires pour la plupart d'Espagne, et les Européens, qui sont majoritairement des Français.

La population est en grande partie concentrée dans les régions côtières et les plaines du nord. Elle est caractérisée par sa jeunesse : les deux-tiers ont moins de 30 ans. La croissance démographique reste élevée.

L'exode rural, qui a d'abord concerné essentiellement les grandes métropoles, se fait maintenant également au bénéfice des villes de moyenne importance.

                                                          

3) Climat  

Le Maroc bénéficie d'un climat tempéré et chaud de type méditerranéen, avec des nuances océaniques à l'ouest, continentales au centre et à l'est, et arides ou désertiques au sud. Le climat marocain comporte deux saisons ; l'une sèche et chaude (mai à septembre), l'autre plus froide et humide (octobre à avril).

Près des côtes, où l'océan fait sentir son influence les températures restent modérées toute l'année (de 10° à 26°). Le Chergui (sirocco), vent très sec et très chaud venant du Sahara, ne souffle vers le littoral que quelques jours seulement durant l'été.

A l'intérieur du pays les températures sont plus contrastées : durant la saison froide, elles peuvent varier de 7° à 18° dans la même journée et descendre au-dessous de 0° la nuit. L'été, elles peuvent dépasser les 40° dans la journée.

Les périodes les plus arrosées se situent en novembre-décembre et février-mars. Les précipitations sont généralement modestes. Le nombre total de jours de pluie est faible, variant suivant les régions de trente jours par an à soixante-dix jours pour les régions plus arrosées au nord-ouest, sur le littoral atlantique). Les pluies tombent sous forme d'averses dont la durée dépasse rarement quelques heures.

Le vaste complexe montagneux formé par le Rif et l'Atlas influe également sur le climat et le régime hydrographique. Les plateaux et les versants occidentaux et septentrionaux des montagnes reçoivent des pluies suffisantes pour les cultures de type méditerranéen. L'Atlas donne naissance à de nombreuses rivières et fleuves, dont l'Oum er Rebia (600km) est le plus important, qui servent à l'irrigation. En revanche, soumis à un régime de crues, aucun d'eux n'est navigable. Ces régions montagneuses sont couvertes de forêts (12% du territoire) de chênes verts et conifères. Les zones situées au-delà de l'Atlas sont en revanche sèches. C'est le Maroc des palmeraies et des oasis qui touchent le désert.

 

4) Villes principales

 

RABAT

 

La capitale, située au nord du pays, sur la côte Atlantique à l'embouchure du Bou Regreg, compte environ 700.000 habitants (1,8 million si l'on compte l'ensemble des deux villes jumelles Rabat et Salé). Ville commerciale et industrielle (textiles, denrées alimentaires), c'est avant tout le centre politique et administratif du pays.
Fondée au 12ème siècle, elle devint la capitale du conquérant almohade Yacoub el-Mansour mais l'essor de la ville remonte à 1912 lorsque Lyautey la choisit comme capitale du protectorat français au Maroc. Ce choix ne fut pas remis en cause après l'indépendance en 1956. La ville abrite plusieurs musées et possède un intéressant patrimoine architectural.

 CASABLANCA

Située sur la côte ouest du pays, près de Rabat, Casablanca est la capitale économique du pays (4 millions d'habitants). Port très actif par lequel transite 60% du trafic maritime du Maroc, c'est également le principal centre industriel (constructions mécaniques, industries chimiques et alimentaires, textile, ciment, exportation du phosphate).
Casablanca connut un essor spectaculaire sous l'administration de Lyautey qui entreprit un vaste programme d'urbanisme et fit de l'ancienne cité mauresque une métropole moderne. Elle abrite en particulier la Grande Mosquée Hassan II, édifiée en 1993.

 MARRAKECH

Située à l'ouest du Maroc dans la plaine fertile de Haouz, au pied des montagnes du Haut-Atlas, la ville est célèbre pour son climat doux en automne et en hiver et ses canicules estivales. Elle compte 950.000 habitants. Centre touristique important, elle abrite également des industries textiles et alimentaires.
Fondée en 1062, Marrakech fut la capitale des Almoravides, des Almohades et des Saadiens. La ville moderne fut construite aux débuts du protectorat français en 1913sa  médina a été restaurée et les monuments protégés et classés au patrimoine de l'UNESCO.

 FES

Située au nord du pays, Fès (1 million d'habitants) est la capitale spirituelle, intellectuelle et culturelle du Maroc et un important centre de commerce et d'artisanat.
Doyenne des villes impériales, Fès fut fondée en 789 par Idriss Ier et accueillit ensuite une importante communauté de musulmans andalous, renforcée par l'arrivée de juifs et des familles arabes de Kairouan. Toutes les grandes dynasties ont laissé leur empreinte sur la ville qui doit beaucoup de sa magnificence à sa population cosmopolite. Elle devint une des premières villes du pays sous les Almoravides, les Almohades, puis la capitale des Mérinides.
La ville, dont les quartiers anciens sont classés patrimoine mondial par l'UNESCO, est un grand centre religieux et universitaire ainsi qu'un haut lieu de l'architecture (mosquée Karaouiyne, remparts et palais impérial).

 AGADIR

Port du Maroc méridional sur l'océan atlantique, la ville compte 560.000 habitants. Premier pôle touristique et premier port de pêche du Maroc, l'activité commerciale est également en plein essor avec l'exportation d'agrumes et de légumes (2ème centre économique derrière Casablanca). La ville fut fondée par les Portugais en 1505, puis commença à décliner en 1760 lorsque le sultan Mohammed ben Abdallah décide de fonder le port concurrent d'Essaouira. Elle fut entièrement reconstruite après un vaste séisme en 1960 qui fit environ 15.000 victime.

 MEKNES

Ville située sur un plateau au nord-ouest du Moyen Atlas, près de Fès (500.000 habitants). Elle tire l'essentiel de ses ressources des produits agricoles de la région.
Elle doit son surnom de "Versailles marocain" aux embellissements qu'elle reçut au cours du règne du sultan Moulay Ismaël à la fin du 17ème siècle. Entourée d'une enceinte percée de belles portes, la ville abrite les ruines de l'ancien palais du sultan et la mosquée de l'Ecurie (18ème siècle). Les ruines romaines de Volubilis et le tombeau de Moulay Idriss se trouvent non loin de là.

 TANGER

Bâtie en amphithéâtre autour d'une petite baie donnant sur le détroit de Gibraltar, son emplacement stratégique a suscité la convoitise des grandes puissances européennes. Après plusieurs siècles d'une histoire tourmentée, Tanger devint en 1923 une zone internationale contrôlée par une dizaine de diplomates étrangers. Ce statut fut aboli à l'indépendance en 1956. La ville est aujourd'hui un port franc doté d'industries diverses mais aussi un lieu touristique.

 TETOUAN

 

Située au sud-est de Tanger, sur le versant nord du Rif près de la Méditerranée. Au coeur d'une région agricole, Tétouan est un centre de commerce pour les produits de l'agriculture et de l'artisanat. Capitale du protectorat espagnol de 1915 à 1956, elle offre un caractère unique par son mélange de traits hispaniques et marocains. Elle compte 500.000 habitants.

 Autres villes

- Kenitra (200.000 habitants) : port situé au nord de Rabat (industries chimiques, usines textiles, conserveries).

- Safi (200.000 habitants) : port de pêche, situé sur l'Atlantique et centre industriel (engrais, phosphates).

 

 

2006-2016 : le boom économique du Maroc

 

 


L'économie nationale devrait connaître un véritable rebond d'activité en 2006 avec un taux de croissance atteignant 7,1 %, estime le Centre Marocain de Conjoncture (CMC). Plusieurs indices permettent d'espérer un boom économique au Maroc durant la prochaine décennie !

Concernant l'inflation, le même Centre indique que les prix à la consommation devraient, sous l'effet d'un redressement significatif de la demande mais aussi du renchérissement du pétrole, connaître un accroissement plus soutenu que l'exercice précédent avec un taux d'inflation de l'ordre de 3,2 %.
 


Selon la publication Info-CMC, la configuration sectorielle de la nouvelle dynamique de croissance fait apparaître une participation significative de l'ensemble des activités avec une valeur ajoutée agricole qui afficherait une progression estimée sur la base des données actuelles à 26,7 %. Le CMC, observatoire basé à Casablanca et relevant du secteur privé, signale que les industries manufacturières devraient progresser à un rythme légèrement plus soutenu que celui de l'exercice précédent, soit un taux de croissance en volume de 3,4 %. Les activités du bâtiment et travaux publics devraient poursuivre l'élan pris ces dernières années avec l'expansion que connaît l'habitat social ainsi que les programmes étatiques en matière d'infrastructures de base. La valeur ajoutée de ces activités devrait enregistrer une progression de 7 % au terme de l'année 2006. Il en est de même des secteurs du transport, des télécommunications et des autres services marchands. Enfin, le secteur du commerce, tirant profit de l'expansion aussi bien de la production intérieure que des importations, devrait évoluer au cours de l'année 2006 dans des conditions plus favorables et réaliser une croissance de 4,5 %.
 


L'investissement augmenterait en valeurs nominales de 11,2 % à la faveur d'une reprise prévisible des flux de capitaux étrangers doublée de la tendance au redressement de l'investissement privé et des équipements publics. La consommation des ménages montrerait, dans cette perspective porteuse, davantage de vitalité en enregistrant un accroissement en valeurs courantes de 9,8 %.
Les échanges extérieurs devraient contribuer positivement à la croissance, indique la même source, précisant que les importations devraient accroître en valeurs courantes de 11,2 % et les exportations enregistrer un léger redressement en valeurs nominales de 10,9 %.


N'oublions pas que la Vision 2010, grand projet touristique arrivera à terme approximativement en 2012 avec une création réussie de 6 stations balnéaires qui vont dynamiser notre tourisme mais aussi les régions de leur implantation. N'oublions pas également le démarrage en 2007 du port de Tanger-Méditerranée avec sa zone franche. Le projet du Bouregreg à Rabat, le projet industriel Emergence avec le plan d'Offshoring...arriveront aussi à terme.

Economiquement, le Maroc semble donc bien parti. Une bonne décennie, en espérant que la météo soit aussi clémente avec l'agriculture, est à attendre !

Tous les économistes s'accordent sur le fait que le développement d'un pays nécessite la croissance mais que la croissance ne suffit pas. Espérons que des programmes structurants vont être mis en place en vue de la réduction de la pauvreté, des inégalités et pour un développement durable.
 
 

LE MAROC : LE NOUVEL ELDORADO!

 

 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Découvrez Laurent Voulzy!

07/05/2008
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